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Un peu d’histoire . . .

janvier 26, 2011

Dans les années 1880, un couple originaire du Kansas, Harvey Henderson Wilcox et sa femme Daeida Wilcox Beveridge, décidèrent de déménager depuis Topeka jusqu’à Los Angeles.

En 1886, Wilcox acheta 0,6 km2 de terre dans la campagne à l’ouest de la ville.

C’est Daeida Wilcox qui choisit le nom « Hollywood » pour la propriété, en faisant référence à une colonie d’immigrants allemands nommée ainsi et se trouvant dans l’Ohio. Elle en prit

connaissance lors d’un voyage en train vers l’est, en discutant avec une femme de là-bas. La sonorité du mot lui plaisant, le ranch fut baptisé ainsi.

Harvey Wilcox créa peu de temps après une carte de la ville, qu’il compléta avec les autorités du comté le 1er février 1887 : c’est la première fois que le nom d’Hollywood apparaîtra officiellement. Avec sa femme comme conseillère, il traça la rue principale, à laquelle il donnera le nom de Prospect Avenue, aujourd’hui Hollywood Boulevard,

En 1900, Hollywood avait un bureau de poste, son propre journal, un

hôtel, deux marchés et avait une population d’environ 500 âmes.

Los Angeles qui comptait 100 000 habitants à cette époque, était distante de 11 km de Hollywood. Les deux villes étaient alors séparées par des cultures d’agrumes. Une ligne de tramway unique fut mise en place pour joindre Prospect Avenue à Los Angeles. Mais le service étant inconstant, le voyage durait deux heures.

C’est en 1902 qu’ouvrit le célèbre Hollywood Hotel, sur le côté ouest de Highland Avenue et en face de Prospect Avenue. Cette route, jusqu’alors sale et non pavée, fut rendue carrossable par la suite. L’année suivante, la ville devenait une municipalité. En

1904 une nouvelle ligne de tramway fut construite, ce qui diminua radicalement le temps de voyage jusqu’à Los Angeles. Son nom, The Hollywood Boulevard, allait être l’une des raisons du renommage de Prospect Avenue.

Le premier long métrage, marquant la naissance de l’industrie du cinéma à Hollywood – The Squaw Man – est dirigé par Cecil B. DeMille en 1914. Durant la Première Guerre mondiale, Hollywood devient la capitale mondiale du ciné

ma, elle est surtout choisie pour la multitude de paysages qu’on y trouve (désert, plage, montagne…) contrairement à New York.

Attirés par la douceur du climat, la possibilité de tourner en permanence en extérieur, le prix peu élevé des terrains, la présence d’une main-d’œuvre bon marché et enfin la variété des paysages aux alentours, de nombreux cinéastes et producteurs accoururent. D. W. Griffith réalisa la première superproduction en filmant Naissance d’une Nation (1915), suivi d’Intolérance (1916).

Sennett lança  l’Anglais Charlie Chaplin et son personnage de Charlot. Sa canne, sa moustache, son chapeau melon et sa démarche inimitable firent de lui une vedette mondiale en moins de 3 ans. Embauché à 75 US$ la semaine à ses débuts, Charlie Chaplin signa en 1917 le premier contrat de 1 million de dollars enregistré dans les annales du cinéma. Avec cette somme mirobolante, il devint multimillionnaire à 28 ans, et s’installa en 1918 dans ses propres studios.

Strass et paillettes ne tarderont pas à suivre, le 7 eme art est lancé, l’âge d’or d’Hollywood peut débuter. L’idolâtrie des stars, les palais des mille et une nuits, les extravagances des vedettes, les studios démesurés, tout cela fait partie d’Hollywood et de la Jet Set

des années 20, 30. Dans les studios clôturés et gardés, « l’Usine à rêve » fonctionne à la cadence d’une chaîne de montage où les producteurs règnent en maîtres absolus. Hollywood emploie alors près de 28 000 personnes, dont 170 réalisateurs et 350 scénaristes qui fournissent 500 à 700 scénarios par an.